« Biographie
Chercheur
Alain Lipietz, à l’état civil Alain Guy Lipiec dit Lipietz, est le fils de Georges Lipietz et de Colette Geuinlé. Il est diplômé de l’École Polytechnique (promotion X 1966) et diplômé d’études supérieures d’économie (Paris I, 1972). Ingénieur en chef des Ponts et Chaussées, il opte pour la recherche en devenant ingénieur économiste à l’Institut de recherche des transports (1971-1973), puis chercheur au Centre d’étude prospective d’économie mathématique appliquée à la planification[2], et directeur de recherche au CNRS (1988-2002). Il enseigne l’économie à l’École nationale supérieure des beaux-arts (1975-1976) et au Centre d’études des programmes économiques (1979-1982), puis aux universités de Paris VII, VIII et XIII (1985-1992)… » etc.
L’article est très copieux.
J’ai beaucoup d’admiration pour les gens qui d’abord, entrent à Polytechnique, et que dire encore de ceux qui en sortent ! C’est un fait que ce sont des grosses têtes et des gens super intelligents. Mais pour Lipietz, on a juste de la chance qu’il ne soit pas prof de Lettres. Ouf !
La preuve : vous ne vous souvenez sans doute pas de la revue Saga dont le numéro 1 est sorti il y a dix ans déjà, en 1998. C’est triste, ils s’étaient mis à beaucoup pour faire bouillonner les cerveaux : Brauman, Finkielkraut, Glucksmann, Halimi et l’inévitable Lipietz. Dommage, on dirait bien qu’il n’y ait pas eu de n°2… c’était pourtant rudement bien parti
Rappelons juste à ce cerveau puissant que Montaigne n’a rien à voir dans cette histoire et qu’il est urgent de relire ses classiques, en particulier Alcofribas Nasier de son vrai nom François Rabelais… ensuite passons à la grammaire française et l’accord du participe passé. On écrit « Les marxistes ont poussé très loin… », le « s » du texte de M. Lipietz est amusant mais n’est pas la marque d’un écrivain consciencieux. Dommage… dommage…
Afin de réparer les dégâts, j’encourage M. Lipietz à lire attentivement cet extrait choisi par mes soins :
« Et je veux que, bientôt, tu mettes à l’épreuve tes progrès ; cela, tu ne pourras pas mieux le faire qu’en soutenant des discussions publiques, sur tous les sujets, envers et contre tous, et qu’en fréquentant les gens lettrés qui sont tant à Paris qu’ailleurs. Mais - parce que, selon le sage Salomon, Sagesse n’entre pas en âme malveillante et que science sans conscience n’est que ruine de l’âme - tu dois servir, aimer et craindre Dieu, et mettre en Lui toutes tes pensées et tour ton espoir ; et par une foi nourrie de charité, tu dois être uni à Lui, en sorte que tu n’en sois jamais séparé par le péché. Méfie-toi des abus du monde ; ne prends pas à cœur les futilités, car cette vie est transitoire, mais la parole de Dieu demeure éternellement. Sois serviable pour tous tes proches, et aime-les comme toi-même. Révère tes précepteurs, fuis la compagnie des gens à qui tu ne veux pas ressembler, et ne reçois pas en vain les grâces que Dieu t’a données. Et, quand tu t’apercevras que tu as acquis au loin tout le savoir humain, reviens vers moi, afin que je te voie et que je te donne ma bénédiction avant de mourir. Mon fils, que la paix et la grâce de Notre-Seigneur soient avec toi. Amen.
D’Utopie, ce dix-septième jour du mois de mars,
Ton père, Gargantua. »
François Rabelais, Pantagruel, Chapitre 8 (extrait)
Voilà. C’est dit.
morbraz
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire